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SOCODA- Assemblée générale : Le réalisme l’a emporté !

Initialement prévue au Musée national de la RDCongo, l’Assemblée générale extraordinaire statutaire de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins « SOCODA » s’est tenue finalement au Centre Theresanium dans la commune de Kintambo le week-end dernier. Sur 61 coopérateurs, 42 ont répondus présent à l’appel du Conseil d’Administration de ladite société et d’autres par contre ont signé des procurations léguant leurs voix à certains participants.



Etant une exigence statutaire, cette rencontre scientifique s’est déroulée dans la sérénité loin de brouhaha du centre-ville de Kinshasa permettant aux participants de doter à la SOCODA d’un statut avec 52 articles répondant aux standards internationaux.

Débutée à 15heures, c’est vers 23heures que les coopérateurs ont quitté la salle après avoir épluché article par article le nouveau guide de la SOCODA. Michel Agu, Directeur Général, a été le premier à prendre la parole pour circonscrire l’évènement du jour qui est intervenu, 3 ans après la rencontre de Mbuela Lodge. Il a demandé, cependant aux coopérateurs de contribuer pour vider toutes les inquiétudes pour doter à la Socoda d’un statut qui répond à l’acte uniforme de l’Ohada et aux aspirations des sociétaires.

Après la vérification du quorum, Maitre Ngazi a été choisi comme Secrétaire et Monsieur Buloba comme scrutateur de cette assemblée extraordinaire de la Socoda à côté du Président du Conseil d’administration, Jossart Nyoka Longo, qui malgré la pression de la matinée, est resté droit dans ses bottes.

« Lors de l’assemblée du 30 août 2018, il était question de revoir les statuts en rapport au pouvoir très élargi du PCA ainsi qu’au délai de convocation de l’assemblée génale. Ce souci avait été soulevé au cours des assises de Mbuela Lodge pour aboutir à la mise sur pied d’une commission mixte de modification des statuts en vigueur (…) la commission des experts avait produit un projet des statuts qui avait été transmis au cabinet du ministre de tutelle pour entérinement. Or, il se fait que les experts du ministère, eu lieu, affirme-t-il, de donner une suite au projet réceptionné par eux, ont préféré en produire un autre qu’ils ont envoyé à la Socoda Coop-Ca pour validation », souligne le PCA a.i de la Socoda, Jossart Nyoka Longo avant d’ajouter que « la version (du statut) proposé aujourd’hui est la symbiose de deux projets ».

« La Socoda fera l’objet des querelles musiciennes jusque quand ? A un moment, il faut arrêter et voir l’avenir » 

Dans sa conclusion avant de passer aux débats rigides, le PCA a.i a indiqué que le projet du statut a tenu compte, à part le droit de l’Ohada, des normes de la CISAC. Les statuts de la Sacem, Sabam et Burida ont servi de modèle à ce projet qui a été adopté à l’unanimité dotant la Socoda d’un Statut moderne avec 52 articles.

Après les échanges Tshala Mwana a remercié les participants insistant sur le côté réunificateurs de ces assises. Pour elle, la Socoda doit être un lieu fédérateur des artistes pour les droits de tous. Le musicien Nkumu Manda Chante a prêché par l’exemple invitant tout le monde au travail maintenant que cette société à un nouvel statut, disant que « tous les vieux loups sont avec ce comité. La Socoda fera l’objet des querelles musiciennes jusque quand ? A un moment, il faut arrêter et voir l’avenir », pense-t-il.


Maman Kalunga, artiste comédienne, refuse que cet esprit qui veut qu’on mette la pression sur les dirigeants sans avoir une bonne pièce de rechange ni des propositions concrètes.

Le philosophe chinois, Sun Tzu souligne dans son ouvrage, « l’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat ».  Brisant toutes les barrières, le comité Nyoka Longo vient de gagner une bataille qui sera inscrite dans les annales de cette société des droits d’auteurs congolais. L’heure est venue pour les sociétaires de se mettre ensemble pour donner à la Socoda ses lettres de noblesse.

SL

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