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Rumba au patrimoine: « Nous parlementaires culturels, avons fait de cette inscription une affaire d’

Les députés et sénateurs, membres du Collectif des parlementaires culturels de la République démocratique du Congo (RDC), ont échangé lundi 28 septembre 2020 dernier, avec les membres de la Commission nationale pour l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immateriel de l’humanité au Palais du peuple. 

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En présence, des honorables Ados Ndombasi, Paul Balenza, Didier Mumengi et Dédé Mopasa, un point a été fait sur l’avancement de la candidature de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immateriel de l’humanité dont la RDC et le Congo-Brazza se deposé une candidature conjointe.

« Nous parlementaires, pensons que cette inscription de la Rumba congolaise doit devenir une affaire d’État. Voilà un patrimoine qui non seulement nous est en commun par l’histoire mais un patrimoine qui fédère tous les sentiments, toutes les émotions et valeurs traditionnelles de la RDC », a dit le sénateur Didier Mumengi.

Le ministre honoraire des Médias a fait remarquer que la Rumba congolaise est un outil formidable de cohésion nationale, un instrument inespéré de rassemblement de toutes les traditions de l’ensemble du peuple congolais. « La Rumba est une œuvre qui transcende les ethnies et qui travaille comme socle de l’identité nationale. Voilà pourquoi, nous parlementaires culturels, avons fait de cette inscription une affaire d’État », a-t-il ajouté.

De son côté, le président de la Commission nationale pour la promotion de la Rumba congolaise à l’UNESCO, professeur Yoka Lye a indiqué que l’heure est à la sensibilisation de toute la nation sur cette question qui porte sur la culture du pays à l’échiquier mondial.

« Nous sommes à la phase du plaidoyer pour la candidature de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine universel de l’UNESCO. Ce combat est un combat de solidarité étant donné que dans l’une des recommandations de l’UNESCO, il faut que l’Etat congolais manifeste son implication. C’est pourquoi, aujourd’hui, c’est nous qui sommes heureux parce que les parlementaires nous donnent motif d’espoir pour que ce combat se mène dans de bonnes conditions », a-ajouté Professeur Yoka Lye.

Il sied de noter que la décision finale sur l’inscription de la Rumba dans le patrimoine culturel immateriel de l’humanité est attendue en 2021.

Reagan Ndota/ Arts.cd

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