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Plaidoyer pour l’inscription de la rumba au Patrimoine culturel immatériel

 »Mosala toko salaka, Maman, eluki nde bayembi ooh », c’est par cette phrase de Franco Luambo que le Professeur Yoka Lye a debuté son allocution lors de la cérémonie du plaidoyer pour l’Inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

C’est ce 15 mars 2019 au Rotana Hotel que les amoureux de la musique congolaise se sont retrouvés pour pousser l’état congolais à s’engager pour que ce rêve devienne afin réalité. Par la même occasion, Didier Mumengi, Ministre honoraire, a présenté son ouvrage « économie de la rumba ». Portée par Univers Groupe Télévision, cette campagne culturelle qui s’étendra jusqu’en mars 2020, est une initiative lancée par la commission nationale pour l’inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco dirigée par le professeur Yoka Lye.

 » Il ne reste que la part du pouvoir public »

Dans sa prise de parole, il a brossé l’histoire glorieuse de cette rumba qui est née au Royaume Kongo avant d’aller vers les Amériques pour revenir sous une autre forme gardant sa vitalité langoureuse et son énergie innovatrice.

« L’histoire de la rumba congolaise, c’est l’histoire du Congo, c’est paradoxe. La rumba n’est plus la rumba, la rumba est plus que la rumba, ça dépasse même le Congo. Elle s’est multiplié créant des branches dont la sape, l’article 15, « mbwakela, artifice, l’art pour l’ar (argent), l’économie de la rumba, rumba mokili mobimba (le don de l’universalité ). Notre souci depuis plusieurs années est de faire réellement ce plaidoyer pour la rumba sans frontière, hors frontière. Je suis étonné de voir l’odyssée des associations qui viennent porter ce combat. Un grand merci à nos partenaires; le centre Wallonie Bruxelles, Eunic, l’OIF et Univers Groupe TV » a dit Yoka Lye, président de cette commission nationale.

Pour lui, les premiers pas du plaidoyer ont été fluctueux notamment avec l’inscription des villes de Kinshasa et Lubumbashi comme villes créatives, l’inscription de la rumba au patrimoine national, l’écriture des partitions de la rumba,… tout Ceci est un pas vers la réconnaissance internationale.  » Les expertes ont prouvés leur part de verité et d’engagement, il ne reste que la part du pouvoir public », a-t-il conclu.

Ajoutant le côté festivalier, cette année au mois de juin 2019, il y aura la conjonction du Festival International de la Rumba et de l’Elégance et le Festival Rumba Parade.

Isabelle Tchombe, représentante du chef de l’État à l’Organisation internationale de la Francophonie a assuré à la commission de l’accompagnement de son institution puisque la rumba fait partie de la vie des congolais.

Onassis Mutombo

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