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Mohombi : «  La musique m’aide à être une voix porteuse d’espoir (…)


Né d’un père congolais et d’une mère suédoise, Mohombi Nzasi Moupondo est l’une des révélations africaines qui fait bouger le monde, à travers son style afro-pop. Chanteur, danseur, compositeur et Ambassadeur de la jeunesse africaine (ONU), cet artiste évoque, au cours d’une longue interview, toute sa carrière  et ses projets, dont nous proposons ici quelques questions essentielles :

Pouvez-vous nous raconter votre histoire avec l’art d’Orphée ?

Mohombi : En quelques lignes, il faut avant tout savoir que je suis un artiste congolais avant tout. Ambassadeur de la musique africaine. C’est dans la ville de  Kananga, en plein cœur de la RDC, que je suis né. J’ai grandi dans une famille mixte dont le papa est de nationalité Congolaise et d’une mère Suédoise. Bien qu’aujourd’hui, la maman est devenue de plus en plus congolaise que mon père. C’est l’âge de 11 ans que je suis allé en Suède pour poursuivre mes études et pour développer ma musicalité. Ainsi, je profite de l’occasion pour remercier les deux mondes, qui ont permis de créer ce métissage musical que j’appelle «Afro pop».

En quoi votre musique contribue-t-elle au développement de la société ?

Mohombi : Je suis convaincu que Dieu a mis une étoile sur ma tête lorsque je suis né. La preuve en est que ma musique et mon talent sont considérées comme un outil, un moyen pour pouvoir changer la vie, pour avoir l’impact sur  la vie des  autres et non seulement, sur la mienne. La musique m’aide à être une voix porteuse d’espoir,  un petit souffle d’espoir à la jeunesse. A travers ma musique, j’ai toujours voulu transmettre un message de réconfort. Etre un modèle pour les  jeunes africains  notamment,  congolais, en général, qui rêvent devenir comme Mohombi,  venu de Kananga, aujourd’hui, qui arrive jusqu’à Hollywood, pour  travailler, aux côtés  d’autres grands du monde. Etait-il possible qu’hier, un congolais, fasse l’exploit que Mohombi fait à travers le monde ? Aujourd’hui, la réponse est oui !

Comment réagissez-vous lorsqu’une  opinion soutient   que votre featuring avec Werrason  vous a ouvert beaucoup de portes au Congo ?

Avant le projet Werrason, j’étais ailleurs. Je ne pouvais pas être à plusieurs endroits au même moment. C’est impossible !  La musique reste mon gagne-pain, mon travail. D’où, il fallait travailler ailleurs, pour chercher mon argent afin qu’il y ait la nourriture dans ma maison.  C’est pour cela  que j’ai beaucoup voyagé au début, à travers le monde. Ce n’est pas au Congo que je fais mon argent. C’est qui est vrai, je venais avant en vacances au Congo et non pour le travail.  Il ne faut pas oublier cet adage qui dit : «nul n’est prophète chez soi». Je suis un exemple qui illustre cette expérience d’un artiste, qui a réussi à développer ses atouts, qui s’est imposé ailleurs.

Pourquoi avez-vous choisi la musique pendant que vous avez un diplôme en économie ?

La musique est une vocation et non un  métier. Ce n’est pas moi qui ai choisi la musique, mais c’est la musique qui m’a choisi. A  bas âge  déjà, ma famille a découvert en moi un don inné de l’art de chanter. C’était une passion qui était plus forte que moi. Très tôt, j’ai commencé à m’exprimer en chantant J’avais l’âge de 9 ans. Et, mes parents ont compris que c’est un talent artistique qu’on ne pouvait pas étouffer.  Donc, la musique est une vocation pour moi. Quelque chose vraiment que je devais absolument faire. Donc,  la musique ou rien !  Mais, cela ne m’a pas empêché de poursuivre les études. D’ailleurs, c’est grâce aux études  que j’arrive, aujourd’hui, à développer mes business autour de la  musique.

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