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Lubumbashi: Prince Pinpin, « Le cinéma congolais souffre de l’organisation (…)»


Le 7ème art a toujours passionné la jeunesse congolaise. Prince Pinpin, agé seulement de 23 ans, en fait partie. Depuis Lubumbashi, il nous accorde cet entretien pour évoquer sa carrière et sa vision sur le cinéma congolais.

 Comment êtes-vous devenu cinéaste ?

J’habite dans la province du haut Katanga à Lubumbashi. En effet le 7ème art était pour moi un rêve. Grâce à des artistes comédiens, musiciens et autres personnes rencontraient à la Halle de l’étoile, je suis devenu un artiste actuellement.

Au début de ma carrière, j’évoluais au sein du groupe Océanox et Harlem II. Mais à présent j’ai mon propre groupe cinématographique «Hollywood» qui se base à Lubumbashi, dans le haut Katanga. Et jusque-là, nous avons tournée trois films : « La fille de mes rêves », « la succession au pouvoir » et « Funeste ».

Quelle analyse faites-vous du cinéma congolais ?

Le cinéma est un art du spectacle. Il est couramment désigné comme le 7ème art. La  cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d’un film. Les films sont parfois des objets représentatifs de cultures spécifiques dont ils sont les reflets parfois fidèles. Alors en RDC, le cinéma n’a pas beaucoup de l’ampleur. Nous n’avons pas assez des salles de spectacle pour la projection des films et mieux lancer les sorties officielles des nouveaux films, cela permettra l’avancement des acteurs pour produire encore plus des œuvres. Pour moi, le cinéma congolais souffre de l’organisation et des outils d’encadrement. Au fur et à mesure que j’évolue avec mes objectifs, le 7ème art deviendra un métier.

Quelle peut être selon vous la solution pour promouvoir le cinéma congolais ?

Pour promouvoir le cinéma en RDC, le gouvernement congolais doit vraiment s’impliquer d’une manière efficace dans la promotion de la culture congolaise, mettre à notre disposition des salles de spectacle qui permettront à projeter les films lors des sorties officielles et surtout lutter contre la piraterie.

Quels sont vos projets ?

Je milite pour faire remonter le cinéma congolais au top 5 Africain. J’aimerais pousser les autres jeunes actrices et acteurs à mieux faire leur boulot. En plus, je vais accentuer l’utilisation de la langue française dans nos films surtout que nous sommes dans un pays francophone. Enfin, impacter d’une manière positive le Congo dans son entièreté.

MM

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