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Le paysage rap français revendique l’héritage congolais

(…) Et si en 2017 un artiste est parvenu à bâtir un pont solide entre le rap et la musique congolaise, c’est bien Fally Ipupa. Protégé de Koffi Olomidé (lui-même protégé de Papa Wemba) à ses débuts en 2006, il a su se constituer une renommée gigantesque en son pays et au cœur de la diaspora. Considéré comme l’un des plus grands chanteurs du Congo, héritier d’une tradition musicale extrêmement forte, Fally Ipupa sortait son quatrième album, Tokooos, en juillet 2017. Dans la liste des featuring : Booba, MHD, Naza, Keblack, Shay… Le succès est balèze, même si la star en son pays délaisse quelque peu la rumba qui l’avait propulsé en haut de l’affiche pour un style moins ancré dans la tradition, plus propice aux featuring avec des rappeurs. « On ne peut pas quitter la rumba, confiait-il cet été à France24. Je suis artiste congolais, je suis natif de Kinshasa, mais ma musique, j’ai envie de l’appeler tokooos music aujourd’hui. Je propose aux gens un album très ouvert, mais je reviendrai un peu plus tard avec un album rumba. » Si le prochain album prévoit autant de rappeurs invités que sur Tokooos, le mélange rap et rumba promet d’être assez fou.

Le paysage rap français semble donc revendiquer plus explicitement son héritage congolais. Peut-être que le succès de MHD a aussi amené un public bien plus large à considérer certaines sonorités venues du continent africain. Alors certes, la rumba congolaise n’est pas très omniprésente dans l’afro-trap du jeune artiste, mais l’influence est là, et son duo avec Fally Ipupa sur « Na Lingui Yé » sorti cette année sonne comme un rapprochement supplémentaire entre ces cultures musicales.

Lire l’intégrale sur : http://mobile.lesinrocks.com/2018/01/02/musique/comment-la-musique-congolaise-tue-le-game-en-2017-

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