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L’universalité de la Rumba !

Lancé depuis 2013, le Festival Rumba Parade tiendra sa 4ème édition du 14 au 16 décembre 2017 au Centre Wallonie Bruxelles et à Plazza Village dans la commune de Limete 16ème rue. L’ouverture aura lieu au Centre-ville et les deux autres jours à Limete. Les professeurs de l’Institut national des Arts et ceux du Congo Brazza vont cogiter sur « l’universalité de la rumba ».

En conférence de presse de lancement de cette nouvelle édition, le professeur Yoka Lye Mudaba a circonscrit cette activité entrant dans le cadre de la valorisation du patrimoine national congolais, la rumba. Depuis 2013, en effet, une commission d’étude pour l’inscription de la rumba congolais au patrimoine immatériel de l’Unesco a été mise en place pour faire une recension de tout ce qu’il y a comme œuvre cadrant avec cette musique jouée en RDC, au Congo Brazza, Angola, Centre Afrique,…

Reconnue comme une valeur congolaise, africaine, universelle, la rumba a toute sa place au patrimoine immatériel de l’Unesco, lance Brain Tshibanda avant de préciser qu’à l’instar d’autres éditions, celle-ci aura deux parties : festive et scientifique.

Quand la fête s’invite dans la cité !

Pour la première partie, Ferre Gola, Karma Pa, Bakolo Miziki International, Jean Goubald, Lipopo Music, Francesco-Manus de Lubumbashi, MM Yetu de l’Angola et Zao « Ancien Combattant » de la République du Congo-Brazza sont les artistes qui sont programmés pour les trois soirées au Centre Wallonie-Bruxelles et au Plazza Village. Ajouter à ceux-là, le groupe Pamoja composé de jeunes dont l’âge varie entre 15 et 25 ans, qui entre dans le cadre de la pérennisation de cette musique généralement non écrite sur des partitions. Après les trois soirées, l’édition Zola va se charger de produire un DVD pour permettre aux artistes et aux chercheurs d’avoir un support.

Soutenu par Eunic-RDC qui est le regroupement des centres culturels européens représentés à Kinshasa et CMCT-TCG, Rumba Parade entre dans le cadre de la promotion de cette musique, de la faire connaitre sur ses aspects scientifiques et ludiques, pense Adouharaman Diallo.

« Cette initiative n’a pour but que de revaloriser l’un des éléments de notre fierté nationale, notre musique, notre rumba. Nous allons poursuivre notre démarche de l’inscrire à l’Unesco. Une fois, c’est fait, nous pouvons nous tourner vers un autre élément de notre identité pour mener la même démarche. Ceci est notre combat commun. Nous venons de franchir notre première étape avec l’arrêté du Ministre instituant la rumba au patrimoine national. Nous devons passer à la recension de toutes les œuvres écrites existantes sur la rumba sur le plan national et international. Nous sommes entrain de préparer les dossiers de notre pays et ceux du Congo Brazza y compris l’Angola, c’est dans ce sens que nous avons introduit une requête à l’Unesco pour assistance financière qu’on arrive à réunir les commissions de deux pays choisi. Donc le processus est en cours pour valoriser l’un des éléments prestigieux des Congolais, la rumba, qui traduit notre passion de vivre, la sape, l’existence et la résistance», déclare André Yoka Lye.

Il faut indiquer que pendant les trois jours du Festival,  » l’universalité de la rumba  » sera au coeur des échanges pour étudier les influences de cette musique sur les autres sous d’autres cieux.

Jean-Claude Eale est heureux que cet événement soit ramené près de la masse avec deux jours à Limete. « CMCT Soutient cette démarche qui inscrit dans la durée. Mon souci l’année dernière était de sortir cet évent du concombre de la Gombe » indique t-il. Et de croire que le début d’une grande histoire qui prend bien son vol.

Onassis Mutombo

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