De son vrai nom Alain Chirwisa, l’artiste urbain Alesh a présenté son nouvel album «Mongongo » aux professionnels des médias à l’Institut Français de Kinshasa ce 15 mai 2021 dans l’avant midi.
Ce deuxième album, qui sera disponible à partir du 21 mai 2021 sur toutes les plateformes de téléchargement digital, intervient 11 ans après le tout premier « La Mort dans l’âme».Composé de 12 titres : Aller-retour, Number one, na ndenge y’a mabe te, Bunda (ft big joe loway), keto (ft Debby Mc), Sophia, moto pamba (ft Lumino et keysha), ambassadeurs (ft boule mpanya), jeune D’afrique (ft imara), toko kabola, butu, maboko DJ, Seuls quatre titres ont été auditionnés par les journalistes : Ambassadeurs, Bunda (clip), Jeune D’afrique, Sophia.
Ce projet est un cocktail de style et de sonorité. A écouter trois titres lors de l’audition média, « Mongongo » présente l’autre Alesh : Mi engagé , mi ndombolo. Si dans le titre « Sophia » King Lesh porte la casquette rumba à la Sauti sol, dans « Jeune d’Afrique » il donne le micro même à sa fille de 16 mois pour, selon lui, lui montrer le chemin familial. « En offrant le micro à ma fille dans mon album, J’ai offert au monde ce qui est le plus cher. Au-delà de chanter avec les gens que j’ai regardé à la télé, je voulais donner à mes fans une autre partie de moi», se justifie-t-il.
En permettant aux journalistes d’écouter en exclusivité les trois titres de son album y compris la vidéo de « Bunda » , Alesh a saisi la balle au bond pour évoquer son nouveau style musical qui est Ndombofronic qui est un métissage du ndombolo, du Kwaito, de l’Afrobeat et du Kuduro.Bien que le style ndombolo reste dominant dans cet album , Alesh garde toujours son côté interpellateur et provocateur.Débuté depuis 2009, l’enregistrement de cet album a connu un couac selon l’artiste après sa séparation avec son musicien qui était à l’en croire la pièce maîtresse de ce projet. « Pour ne pas avoir les problèmes après la sortie de l’album, j’avais décide de tout reprendre à zéro », souligne Alesh, à côté de son manager adjoint Fanfan Nsumpi.S’agissant de la production, il indique qu’entant artiste indépendant, produire un album est exsangue. Je comprend pourquoi, dit-il, les artistes indépendants ne produisent pas d’album. « c’est très lourd. Mais bâtir sa carrière à long terme avec des singles n’est pas rassurant », confirme-il.Concernant les tendances musicales avant de lancer son projet, il affirme avoir plutôt suivi son public. «Je ne regarde pas les artistes pour mesurer les tendances mais j’écoute plutôt le public ».Retrouvant les dédicaces dans ce « Mongongo » notamment celle de la Fondation Denise Nyakeru, Alesh se justifie soulignant qu’il est musicien congolais et le « libanga » fait partie de la culture congolaise et cela dépend des titres. Et d’ajouter, « C’est aussi une occasion de remercier ceux qui sont là pour nous ».C’est fait. Le 21 mai prochain Alesh lance son deuxième album sur les plateformes digitales annonçant ainsi sa présentation au mois de juin à Goma, au Nord Kivu lors du Festival Amani 2021.
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