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L’artiste Félix Wazekwa chante l’ « IGF Contrôle »

Après son titre patriotique qui a fait le tour du monde « fimbu », l’artiste musicien, Félix Wazekwa porte une autre casquette celle d’encourager le travail de l’Inspection générale des finances (IGF). C’est au cours d’une conférence de presse ce mercredi 2 mars 2022 que « Monstre d’amour » a présenté aux professionnels des médias son titre, « IGF Contrôle ».

Ne manquant pas les verbes sur sa langue et les mots justes, le leader de Cultur’A pays vie n’a pas manqué à féliciter la franche collaboration entre lui et les autorités de l’iGF s’agissant de la production de cette œuvre musicale qui a vu ses prémices en France depuis le mois de décembre 2021. Pour lui, le fait que l’IGF, à travers monsieur Jules Alingete, a accepté son projet est un grand honneur puisque, pense-t-il qu’au-delà de la composition, il a une bonne probité morale. « Un bourrique ne peut jamais faire la publicité d’une université », souligne-t-il.

« Je suis heureux de la présence des membres de l’Inspection générale des finances (IGF) dans cette conférence de presse. Pour se marier, il faut être à deux. C’est depuis le mois de décembre 2021 à Paris que j’avais débuté ce projet. J’ai contacté les responsables de l’Igf pour des discussions, mais j’étais moi-même surpris de l’accueil réservé à ce projet qui vise simplement à sensibiliser la population sur le travail remarquable de l’IGF en RDC », a déclaré Félix Wazekwa.

« IGF Contrôle« , un travail artistique de haute facture !


Sans sortir de ses habitudes, « Monsieur Google » affirme tout haut qu’il n’a aucun problème avec les voleurs des deniers publics traqués par l’IGF mais avec leurs actes et habitudes. Plus tard, il dira qu’il a forcé son retour à Kinshasa à cause du décès du Général Defao. Après le deuil, il a saisi la balle au bond pour aller au bout de cette logique pour finir ce dossier . « IGF Contrôle »  est chanté à part les quatre langues nationales, en KiMongo, kisakata, kitetela, kiyaka pour une large appréhension des congolais sur les défis et la mission de cette inspection qui existe depuis 1985 en RDCongo. Fuyant son soukous caractérisant « fimbu », Félix Wazekwa est allé vers un rythme plus doux rumba proposant un travail artistique de qualité applaudi par les professionnels présents. Une musique facile à capter, des messages non saturés et une composition rythmique adaptée pouvant devenir même hymne de cette institution. A en croire, les observateurs surplace, « IGF Contrôle » a le mérite d’être d’une œuvre d’esprit à vulgariser dans plusieurs canaux non seulement pour faire savoir le rôle de l’IGF dans ce Congo de l’êta de droit mais aussi pour saluer ce produit artistique de haute facture.

Évoquant le scénario qui met en scène une femme ministre victime de la traque, cet auteur compositeur justifie le choix de la femme dans cette vidéo par le fait que cette institution est une affaire de tous . Puisque, indique-t-il, la plus part des gens qui détournent sont les hommes, mais mettre une femme dans ce rôle était un choix pour démontrer l’ampleur de cette question dans la vie des congolais, rassure Félix Wazekwa ajoutant dans cette chanson que «  quand tu voles l’argent de l’état, voles également les explications à présenter ».

Revenant sur la dernière rencontre entre les artistes et les inspecteurs de l’Igf, Félix Wazekwa n’est pas passé par le dos de la cuillère affirmant qu’il ne va pas prêter sa voix à côté des gens qui ont une mauvaise réputation et n’incarnent pas de bonnes valeurs. Pour lui, la probité morale doit être l’un des éléments clés pour la sélection des musiciens.

« Si l’IGF ne regarde pas nos comportements avant de nous associer pour chanter pour son combat, Ça serait pour lui, faire une chose et son contraire », martèle t-il.

Profitant de l’occasion, Félix confirme l’enregistrement dans un avenir proche d’une chanson en hommage aux Léopards de la RDCongo.

Onassis Mutombo

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