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« J’ai choisi de combattre la corruption par mes mots » (Jules Alphonse)

« Le Congo n’est pas à vendre » est l’intitulé du concours de slam organisé à Goma par la plateforme « Congo Nouveau »qui a récompensé 10 textes écrits et déclamés par des jeunes slameurs des villes de Goma, Butembo, Bukavu et Beni. Sous le thème : « la corruption tue, je la combat avec mes mots », ce concours a connu la participation des slameurs venus des villes environnantes de Goma dont l’âge varie entre 15 et 35 ans.

Avec son texte intitulé « Je le dis à notre honte »Jules Alphonse, 20 ans, jeune slameur venu de la ville de Bukavu/ Sud-Kivu est sorti 3ème du concours , aux côtés de Shika Mpila Léon lauréat et Chicco Mwenge Iceberg, deuxième.

Ce jeune artiste et étudiant en faculté de Droit à l’Université Catholique de Bukavu, Jules Alphonse dénonce la corruption qui, dans la société est vu comme valeur,  » quand elle nous profite directement et sauvegarde nos intérêts ; pourtant un antivaleur à combattre », écrit-il.

« Pendant que les autres ont pris leurs plumes, moi j’ai pris mon stylo pour dire que la corruption tue. J’ai choisi donc de combattre la corruption par mes mots, pour passer un message et changer nos idéaux en amorçant  la normalisation par la moralisation de la société congolaise à travers ses diversifications », lit-on.

Tirant son inspiration aux maux qui bloquent le développement et l’émergence du Congo, ce slameur passe son message révolutionnaire, « Nous sommes sans ignorer que la RDC est cité parmi les pays frappés par ce fléau et c’est bien ce côté-là qui m’a inspiré en écrivant ce texte pour éveiller la conscience de nos compatriotes. Et je veux également passer un message révolutionnaire et lutter contre cet antivaleur », a-t-il confié à Arts.cd.

Ce concours intervenait dans le cadre de la campagne « le Congo n’est pas à vendre » que mène la structure « Congo Nouveau » dans le but de permettre aux jeunes congolais de s’approprier le combat de la lutte contre la corruption par leur prise de parole en public à travers la déclamation des textes interpellateurs.

Lebon Kasamira

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