Hiro entre « l’Amour » et « la Haine » !
- AWA MAKAMBU TV
- 5 déc. 2017
- 2 min de lecture
Dimitri Nganda, de son vrai nom, a enfin sorti son album tant entendu, le 1er décembre 2017 sur les plateformes de téléchargement digital. Les prémices de « De la haine à l’amour » ont posé des jalons d’une carrière de chanteur mélancolique et charmeur de celui qui s’est désolidarisé, depuis un temps, de « Le Coq » pour ne garder que « Hiro ».
Connu comme étant un vrai ambianceur au sein du groupe Bana C4, l’actuel Hiro étonne. « Aveuglé » est le titre qui a permis aux mélomanes d’apprécier son talent vocal.
Selon le communiqué de présentation de l’album « De la haine à l’amour », « Le disque s’ouvre sur une touchante autobiographie en chanson intitulée « 14 juillet ». L’incontournable « aveuglé » et « may-day » viennent mettre l’ambiance tout en racontant les amours contrariés de l’enfant du 91. « Mon gava » avec son efficace solo de saxophone ou encore « sans rancune » et ses excellents changements rythmiques visitent avec beaucoup de maturité les thèmes de l’amitié et des mauvaises fréquentations ».
Rappel des histoires oubliées du Congo !
Comme tout artiste originaire de la République Démocratique du Congo, Hiro ne fait pas exception. Sa musique a d’abord ses racines congolaises. La magie de Hiro est avant tout « sa volonté de mélanger le flow du Congo et les sonorités d’Afrique de l’Ouest illustrée par le titre « désolé » en collaboration avec Sidiki Diabaté. « Tata et pablo » inspiré par la série narcos sur la vie du narco-trafiquant Pablo Escobar, Hiro sait aussi être profond dans ses thématiques. Dans le morceau « dans le dos » avec l’énergie vocale de Keblack, les deux artistes Boma Yé racontent leurs fantasmes pour les femmes mûres.
« Que serait Hiro sans la rumba congolaise ? » est la question qui se pose sur les lignes de ce communiqué avant de se justifier que « Sur ce disque, on croise le grand Koffi Olomide au détour d’un sébene endiablé. Au milieu de la richesse de ce disque, « la vie est belle » marquera les esprits. Elle décrit, à travers une rumba mélancolique et positive, la vie de bohème des débrouillards au pays, celle des shegueys (vagabonds) de Kinshasa, celle des femmes déshéritées d’Afrique, celle des oubliés de la guerre au Congo, celle des sans voix. La chanson marque aussi les cœurs pour son hommage à l’icône Papa Wemba », indique-t-on.
Comme son intitulé, ce premier album de Hiro offre deux faces, l’amour et la haine. L’amour est reflété par la joie de vivre qui caractérise son auteur et son entourage. Mais la haine peut-être relevée ici par le récit des histoires douloureuses de son pays d’origine ou encore de son Afrique avec le souci de voir les choses changées.
Onassis Mutombo
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