Des réalisateurs congolais partagent leur expérience de l’Université de la Fémis

Pour célébrer les 30 ans d’existence de l’Université d’été de la Fémis, l’Institut Français de Kinshasa a su réunir 7 de 11 réalisations congolais qui ont pris part à la formation cinématographique à Paris.

Ma Chérie Ekwa, Tshoper Kabambi, Michée Sunzu, Abraham Mohindo de Goma, David de Lubumbashi, pour ne citer que ceux-là, sont les réalisateurs congolais de Kinshasa présents qui ont partagés leur expérience acquise à l’université d’été de la Fémis en France.

En l’absence de Dieudo Hamadi troisième le congolais à avoir participer à l’université d’été de Fémis, Abraham Mohindo, réalisateur et producteur des films raconte que ce sont les anciens de cette université qui l’ont aidé à postuler et Samuel Pasquier, directeur délégué de l’Ifk, l’a facilité certaines démarches puisqu’a l’époque il n’y avait pas de l’institut français à Goma.

«Les anciens de la Fémis notamment Dieudonné Hamadi me proposaient de postuler. Le film « Maman colonel » m’a aidé à se faire une idée de ce qui était un vrai film. Avant de postuler, il fallait expliquer son projet de film et C’était pour la première fois d’être à Paris. Une fois à l’université de la Fémis, seul l’environnement nous a permit de nous épanouir. La Fémis n’est pas seulement une occasion d’apprendre ou produire un film mais créer aussi de connexion avec d’autres personnes qu’on renconte surplace. Et l’un de mes contact en Chine m’a ouvert une brèche pour participer au festival de film en Chine, un autre en Sénégal », déclare ce réalisateur habitant et travaillant à Goma lors de cet échange.

Et d’ajouter qu’au sortir de cette université qui n’a duré qu’à peine 15 jours, « j’ai eu à m’adapter aux autres cultures et accorder une importante à l’étape de la post-production étant réalisateur ».

Pour Ma Chérie Ekwa, réalisatrice du célèbre film « Makila », participer à cet atelier lui donner l’occasion de se faire une autre idée sur le cinéma.

« Je n’avais pas travaillé dans une équipe pour une formation. Ça pris du temps pour m’habituer au rythme du travail. Pendant les cours il y avait beaucoup plus de précision et d’autres d’information de fond. J’ai été beaucoup plus intéressé par le son dans le cinéma, Racontez le film avec le son. comment faire comprendre son film qu’avec le son. L’importance de chaque chose. Les cours sont vastes, en un moment ça t’apprend plusieurs choses à la fois. En tout cas, On n’en sort pas nul.  Pour l’instant, Je sais manipuler plusieurs choses à la fois. Touché à la cam, faire le son », dévoile t-elle. Et de révéler qu’elle est entrain de développer deux projets de longs métrages.

Au-delà de la formation ! 

Laura de Campus France conseille aux artistes et aux jeunes congolais de consulter leur site pour avoir suffisamment des infos sur les études supérieures au pays de Macron puisque concernant les arts, l’université de la Femis propose plusieurs formations.

Quand à Tshoper Kabambi, cette formation l’a permis d’organiser les choses. Pas accumuler mais comprendre les choses. « L’assurance dans la technique, on palpe les vrais matériels du cinéma », indique-t-il.

Pour David Masamuna de Lubumbashi, c’était plus compliqué de postuler et habiter Lubumbashi. Mais cette rencontre l’a permis de légitimer sa formation en cinéma dans sa ville. Parce que, affirme-t-il, depuis longtemps il dispensait les cours et organisait des ateliers pour des jeunes mais avec cette formation sur le plan psychologique l’a donné une ascendance dans sa province du Haut-Katanga. Mais son plus grand souci est que cette formation ait une résonance locale.

A En croire Michee Sunzu, l’Université d’été de la femis aide à canaliser et à structurer les pensées précédant l’acte de la création. Nous étions dans l’obligation de travailler ensemble quelque soit les coins d’où l’on vient, reconnaît-il.

Il faut indiquer les inscriptions s’ouvrent à partir du 04 novembre 2019. Et toutes les informations seront disponibles sur le site de Campus France.

Onassis Mutombo

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