Selon un sondage en ligne élaboré par les spécialistes de la jeunesse en matière de « passions juvéniles » en Côte d’Ivoire, en 2020 finissant, l’artiste franco-congolais, Dadju Djuna Nsungala, est en tête des chansons les plus suivies par la jeunesse intellectuelle africaine. En Afrique francophone, quatre jeunes sur dix ont au moins une des chansons de Dadju dans leurs portables.
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Sa musique est devenue un incontournable. Dadju bat des records des ventes. Mais pour le chanteur, qui mêle le hip-hop au rhythm’n’blues et à l’afrobeat sans oublié la rumba, il faut voir plus loin. Se faire entendre partout. Une étape à la fois, Dadju a presque conquis le monde francophone. Interrogé par nos confères de France 24 sur cette performance, l’artiste y voit avec lucidité tous les défis qui l’attendent encore. « Je n’ai pas encore fait tous les festivals, je n’ai pas encore parlé à beaucoup de médias, je n’ai pas fait de plateau télé », énumère-t-il. Si la musique voyage plus facilement que jamais, Dadju tient à aller à la rencontre de ceux qui l’écoutent. C’est une question de respect, dit-il.
L’ambition ne lui fait pas défaut. Alors, après la Place Bell, il cherchera à s’offrir le Centre Bell. Entre-temps, il est attendu à Los Angeles, Chicago, New York et Miami après son passage à Laval, Kinshasa, Abidjan, Yaounde. « Je veux élargir la portée de ma musique au maximum, que le monde entier m’écoute, lance-t-il. Le but, c’est que je puisse faire des concerts partout. »
Voulant expliquer le début de sa carrière, l’artiste affirme que la musique a tout de même habité son enfance. Car son père, Djuna Djanana, est chanteur dans un groupe de musique congolais. L’un de ses 13 frères et sœurs est le musicien Gims, une vedette pop en Europe. Dadju avait l’habitude d’accompagner son grand frère en studio.
À 28 ans seulement, un disque de diamant et un autre de platine en poche, Dadju garde la tête sur les épaules. Il veut bien faire les choses. « J’ai encore beaucoup de travail, mais je vais prendre mon temps », ajoute-t-il sur le site de France 24.
Un jour, ils ont enregistré un « son » ensemble, raconte l’artiste. Mais, là encore, pas de déclic. « On a fait écouter la chanson à [notre entourage] et j’ai eu des avis très encourageants, dit-il. On m’a conseillé d’en faire d’autres. », C’est ce qu’il a fait, reconnait-il. Tout en continuant d’étudier et de travailler au McDonald’s du coin, il a continué à travailler sur sa musique aussi. En 2014, il se rend à l’évidence : c’est une carrière en musique qui le rendra heureux. Pourtant, cette musique et cette carrière n’ont pas été une évidence pour lui. « Ce n’était pas un rêve de gosse, je n’ai pas grandi avec l’optique de vouloir faire ça de ma vie », conclut-il.
De Kinshasa à Abidjan, de Yaounde à Montréal en passant par Paris, Bruxelles, Génève et Libreville, le petit frère de Gims est devenu un phénomène que les jeunes détiennent dans leurs portables.
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